DOSSIER IMAGES VIDÉOS
 
Teaser (c) Das Plateau
SYNOPSIS
 

Une femme se rappelle une période heureuse et tragique de sa vie, à la fin des années 70, de la naissance de son fils à la mort de son mari. La confrontation sur scène du théâtre et du cinéma vient ici provoquer un trouble, une confusion entre réel et fantasme, présent et passé, évènements concrets "en train de se produire" et souvenirs, rêves, profections, invocations morbides. Avec Notre Printemps, Das Plateau continue sa recherche d'un théâtre de l'âme, d'un réel perçu et retravaillé par l'esprit humain et par la psyché.

 
NOTRE PRINTEMPS VU PAR TANGUY VIEL
 

Trois personnages aperçus dans les fragments tragiques de leur existence. À la sècheresse réaliste de l’écriture répondent ici les infinies possibilités du « plateau » exploré dans toutes ses dimensions, plastique, sonore, physique et cinématographique. Comme un kaléidoscope pour saisir l’infra-mince.

C’est que l’installation plastique est un autre souci qui traverse la scène contemporaine, si dans ce mot on entend ce nouveau regard, attentionné et égalitaire, à tous les matériaux qui composent la scène : texte, lumière, sons, corps, voix, écrans. C’est le sens du collectif Das Plateau, où s’étalonnent et se partagent les forces en présence, où le plateau justement est le mixage des sources et des modes d’expression. Sur un très court texte fait de fragments d’existence, comme une partition dont on aurait perdu des pans entiers, se dessinent le destin de trois personnages, un père, une mère et un nouveau-né, tous les trois enserrés dans les instants tragiques de leur vie (naissance, maladie, mort). Ici, la sècheresse naturaliste de l’écriture rend les angles plus coupants et les êtres plus fragilisés encore. Et c’est justement cette fragilité, cette ténuité, qu’il revient aux autres instances du plateau d’échographier, de réverbérer, d’ausculter. Pour cela, à l’opposé de l’économie du texte, tous les moyens sont bons : la parole peut s’amplifier, la musique se diffracter, la scène s’éclairer, s’assombrir ou même se dédoubler sur un écran de cinéma. Le plateau est cet espace qu’aucune autre instance du monde ne saurait prendre en charge, cette part insaisissable qui borde la névralgie du monde, autrement dit : la poussière sous les meubles. Seulement que la poussière a toujours quelque chose de cosmique. C’est à cet endroit que voudrait nous plonger Das Plateau, dans le coeur stellaire de l’humanité, tandis que les moyens mis en oeuvre – l’excès, presque, des moyens –, comme une résurgence brechtienne, ne manqueraient jamais de nous maintenir en alerte.

Tanguy Viel - Brochure de saison 2011-2012 du T2G

 
PRESSE
 

Marie Richeux - France Culture

"Notre Printemps est une déclaration presque froide que la saison de la jeunesse innocente a passée. C'est aussi le constat inévitable et violent, qu'il n'y a aucune vengeance contre la mort. Aucune. Même la beauté ne venge pas ça"

 

Mari-Mai Corbel - http://corbelmarimai.wordpress.com/

"Du grand art : des textes tout en dialogues lapidaires (Jacques Albert, ils viennent de paraître aux Editions Théâtrales), un travail scénique raffiné – atmosphères sonores (grâce au travail de Jacob Stambach) et visuelles épurées où la vidéo (dans Notre Printemps, c’est un film) a une part importante, ainsi qu’un travail d’interprétation jouant sur l’exposition de sorte qu’on ne voit pas un acteur ou un personnage mais quelqu’un.
C’est dire si les Das Plateau travaillent à nous faire imaginer ce qu’ils ne montrent pas ou si peu.
Le salon, c’est un fragment de décor, comme la scène est un fragment d’histoire – les fragments soulignant le reste qui manque (qui aurait disparu), flottant dans le vide cosmique qui détoure les êtres et les choses, vide du plateau de théâtre. On ne peut pas vibrer ou être touché là intimement, mais envoûté, oui, envoûté par une inquiétante étrangeté."

 
REPRÉSENTATIONS
 

DU 27 AU 1ER AVRIL 2012  |  Centre Dramatique National de Gennevilliers (+)

DU 25 AU 29 SEPTEMBRE 2012  |  Théâtre des Bernardines - Festival ActOral (+)

LE 19 JANVIER 2013  |  Le Parvis - Scène Nationale de Tarbes (+)

LE 21 MARS 2013  |  La Halle aux Grains - Scène Nationale de Blois (+

LE 22 JANVIER 2014  |  ONYX (Saint-Herblain)   (+)

DU 14 AU 16 MAI 2014  |  La Comédie - CDN de Reims

 
ÉQUIPE
 

CONCEPTION ET RÉALISATION : DAS PLATEAU

JACQUES ALBERT / CÉLESTE GERME / MAËLYS RICORDEAU / JACOB STAMBACH

Équipe plateau :

Mise en scène : Céleste Germe / Texte : Jacques Albert / Composition et design sonore : Jacob Stambach / Avec : Hadrien Bouvier, Denis Eyriey, Maëlys Ricordeau, Jacques Albert, Gaétan Brun-Picard / Lumières : Vincent Millet / Scénographie : Das Plateau et François Gauthier-Lafaye / Régie générale : Xavier Lescat / Régie son : Adrien Kanter

Équipe film :

Réalisation : Céleste Germe / Scénario : Jacques Albert / Musique originale : Jacob Stambach / 1ère assistante réalisation et directrice de production : Cécile Fišera / Directeur de la photographie : Juan Aguirre / Montage : Hoël Sainleger / Scripte : Cindy Sechet / Opérateur steadycam : Rémi Jennequin / Assistante caméra : Katie Baillot / Chef électricien : Xavier Allaire / Électricienne : Sarah Alisch / Décorateur : Pascal Albert / Costumière : Émilie Carpentier / Maquilleuse-coiffeuse : Jill Joujon / Ingénieur du son : Florent Welsing / Perchman : Séverin Persouyre / Montage et mixage son : Jacob Stambach / Enregistrement voix-off : Clément Maurin / Post-synchronisation : Thomas Prulière / Étalonnage : Laurent Navarri / Régisseur général : Olivier Thibaut / Cuisiniers : Claude Betoulières et Paul
Avec : Maëlys Ricordeau, Denis Eyriey, Hadrien Bouvier et Romain Favre, Lénie Chérino, Simon Langlois, Jacques Albert, Pascal Albert, Gaëtan Brun-Picard, Bruno David, Laurent Evuort, Lilliana Garcia Gomez, Éric Jacquelin, Jill Joujon, Chantal Massuelles, Gaëtan Mitenne et Sylvain Paolini.

Administration - production : Bureau FormART - Aurélien Guillois

Théâtre / cinéma / danse - durée : 1 h 10

 
PRODUCTION
 

Théâtre de Gennevilliers - Centre Dramatique National de Création Contemporaine

Montévidéo / Diphtong Compagnie

Festival 360

Avec l'aide à la création du Centre National du Théâtre (dramaturgies plurielles)

Avec l'aide à la production du DICRéAM (Centre National du Cinéma)